Hier, Madame SamDProd et moi sommes allés voir "The Reader" où Kate winslet crève littéralement l'écran. Son oscar de meilleure actrice est largement mérité. Superbement emmené par ses comédiens, le film aborde à la fois la
romance impossible et la réflexion de la responsabilité de tout un
chacun devant les crimes d'une nation. On en ressort avec une drôle d'impression dans la bouche, une envie d'en parler, à la fois pour évacuer ce trop plein d'émotion, de tristesse et aussi bonheur d'avoir vu un grand film.
Au départ il y a trois frères et sœurs. Tellement proches.
La
sœur gérante de supérette, mariée à un exGO et mère de 2 garçons dont
un hyperactif qui accumule les bêtises. Le frère avocat, dont la femme
mère au foyer s’occupe de donner la meilleure éducation possible à
leurs 2 filles dont la plus grande, encore à la maternelle, joue de la
trompette, de la guitare et du piano et chante en allemand dans le
texte. La petite dernière vendeuse dans le commerce de la grande,
célibataire et un peu perdue.
Et puis il y a aussi le père de l’ex-GO, les copains de thé dansant, la
baby-sitter, les clients de l’avocat, l’institutrice, les employés de
la grande sœur, le mec de la petite sœur, la mamie qui veut passer le
permis…
Ça
commence comme une sitcom : une soirée réunissant cette famille
tellement proche. Un dîner en famille auquel personne n’a vraiment
envie d’assister, des gags visuels, des phrases choc, des situations
apocalyptiques qui font que j’ai ri bien fort en découvrant tout ce
petit monde.
Quand
tout à coup... il y a comme un hic, un os, un grain de sable, un souci…
Ça y est, je suis attachée à tout ce petit monde et pile là, ça
bascule. Pas dans le n’importe quoi -si vous suivez un peu, vous avez
noté qu’on y est déjà- non, juste dans une ambiance différente. Il
reste des rires oui, mais pas seulement. Il y a aussi de l’émotion
quand même, et l’envie puérile que ça se finisse bien.
Les
acteurs sont tout pile parfaits, d’une justesse et d’un à-propos
géniaux. Vincent Elbaz est toujours mon amoureux secret, Isabelle Carré
pile à sa place dans ce rôle inhabituel, Omar Sy sur le fil ne tombe
pas dans la caricature. Mention spéciale à Pierre Bénichou juste génial
: drôle et attendrissant dans son rôle de coiffeur chauve et perruqué à
la retraite.
Je
ne vais pas dire que ce film m’a fait réfléchir sur le sens de la vie
bien sûr mais il m’a emportée tout bêtement. J’ai passé un bon moment
avec cette famille loufoque, qui ne pourrait pas être la mienne, qui
n’est a priori pas très crédible et à laquelle pourtant, le casting a
réussi à me faire croire.
On
y parle en francs parce que ça se passe dans les années 90, on y revoit
les modems qui se connectent en faisant le bruit du téléphone, on
découvre d’horribles immeubles cristoliens, bref, j’ai trouvé ce film
vraiment drôle (j’ai ri aux éclats plus d’une fois), tendre, tout mimi,
émouvant et joyeux.
Ca
sort le 17 juin et sincèrement, si vous avez envie d’une chouette
comédie française pas obsédée par les clichés générationnels, ben faut
y aller.
Pour ceux qui on vu le film, voici la BO :
Quel film avez vous prévu d'aller voir ? Peut on parler d'un match entre le cinéma américain et le cinéma suédois ? En tout cas, on remarque que les studios ne prennent pas trop de risques en adaptant des livres vendus à plusieurs millions d'exemplaires.
Date de sortie : 12 Septembre 2007
Réalisé par Raphael Fejtö
Avec Romain Duris, Aïssa Maïga, Clément Sibony
Samuel a 30 ans et se réveille un matin avec une petite voix intérieure lui disant qu'il a 24 heures pour se décider s'il reste avec sa copine et s'engage vraiment ou s'il la quitte.
L'idée de base pourrait être séduisante et le rendu plutôt attrayant mais on s'ennuie ferme durant 1h28. Romain Duris fait du Romain Duris avec une touche de gars énervé. De plus, même si l'on rit parfois, certaines scènes n'ont aucun intérêt et alourdissent le film. Il ne se passe pas grand chose dans l'histoire alors le réalisateur a choisi de rajouter des éléments "poétiques" à l'histoire. On voit par exemple Samuel discuter avec Leonard de Vinci ou aller chercher un DVD au distributeur en homme des cavernes. Mais même malgré ces petites idées, ce film n'est pas franchement un chef d'oeuvre à ne pas rater. On pourrait même le qualifier de loft du cinéma : Vite vu, vite oublié.
Je vous propose de faire un petit jeu sur ce blog pour prendre les paris sur les Oscars 2007, histoire pimenter un peu l'attente et l'annonce des résultats officiels le 25 février.
J'ai gardé les 6 catégories qui m'interessaient le plus : Meilleur film : - Babel d'Alejandro González Inárritu * - Little Miss Sunshine de Jonathan Dayton et Valerie Faris - Les Infiltrés de Martin Scorsese - Lettres d'Iwo Jima, Clint Eastwood - The Queen de Stephen Frears
Meilleur acteur : - Leonardo DiCaprio, Blood Diamond - Ryan Gosling, Half Nelson - Peter O'Toole, Venus - Will Smith, A La Recherche Du Bonheur - Forest Whitaker, Le Dernier Roi d'Ecosse *
Meilleure actrice : - Penélope Cruz, Volver - Judi Dench, Chronique d'un Scandale - Meryl Streep, Le Diable s’habille en Prada - Helen Mirren, The Queen * - Kate Winslet, Little Children
Meilleur film étranger : - After The Wedding de Susanne Bier (Danemark) - Water de Deepa Mehta (Canada) - La Vie des Autres de Florian Henckel Von Donnersmarck(Allemagne) * - Le Labyrinthe de Pan de Guillermo Del Toro (Mexique) - Indigènes de Rachid Bouchareb (France)
Meilleur documentaire : - Une Vérité Qui Dérange * - Deliver Us From Evil - Iraq In Fragments - Jesus Camp - My Country, My Country
Meilleur film d'animation : - Cars - Quatre Roues * - Happy Feet - Monster House
Ma sélection est avec une petite étoile à la fin de la ligne. Celui ou celle qui a le plus de bonnes réponses gagne : - un appareil photo numérique (tombé dans l'eau en Croatie et dont je voudrais me débarrasser) ou - un frigo (qui fait sauter les plombs quand on le branche et qui est planqué pour le moment dans la cave du voisin jusqu'à ce qu'il s'en rende compte) ou - une note consacrée à son blog ou - toute ma considération
Elephants Dream est le premier film open source, fait entièrement avec
des logiciels libres de graphisme tel que Blender, et avec tous les
fichiers de production librement mis à disposition, sous une licence
Creative Commons. Le film court a été créé par le projet Orange à
Amsterdam durant 2005/2006, rassemblant une équipe diverse d'artistes
et de développeurs du monde entier.
Le résultat sorti en mai 2006 est impressionnant et surtout totalement
libre de téléchargement et d'utilisation, dans les limites fixées par
sa licence...
Je vous laisse admirer le travail graphique (parce que l'histoire, c'est pas trop ça quand même). Voici la version française :
Pour les fans et ceux qui veulent en savoir plus sur ce film, voici les différents épisodes du making of : Part 1 :
Après "Fahrenheit 9/11" de Michel Moore sortie le 7 juillet 2004, "Vol 93" sortie le 12 juillet dernier sur nos écrans retraçant en temps réel les 90 min qui se sont écoulées entre le moment où l'appareil a été détourné et celui où il s'est écrasé après que ses passagers aient provoqué son crash, Hollywood sort le 20 septembre "World Trade Center" d'Oliver Stone avec Nicolas Cage, Michael Pena, Maria Bello : L'histoire vraie de deux policiers piégés dans les décombres du World Trade Center le jour des attentats du 11 septembre 2001. Cliquez ici pour voir la bande annonce.
Pour ceux qui croient au complot mondial, vous trouverez des films amateurs gratuits sur le sujet : Painful Deceptions et Loose Change
Voici la bande annonce du nouveau film d'Al Gore sur l'avenir de notre planète. Quand on sait qu'il fait des conférences dans les plus grandes universités, il y a de quoi s'inquiéter.
Envoyé au Caire pour remettre de l'ordre au proche orient, Hubert Bonisseur de la Bath, dit OSS 117, va vite se rendre compte que le gratin cairote (et non de pomme de terre) fourmille d'espions et que sa présence n'est pas la bienvenue pour tout le monde. Le costume d'agent secret français légèrement con des années 50 sied comme un gant à Jean Dujardin. De plus, la mise en scène, les décors et les trucages à l'ancienne sont tout simplement parfaits. Voici quelques dialogues qui, je pense, vont vite devenir cultes : - Comment est votre blanquette ? - Je te passerais bien un p'tit coup d'poliche.
Ce James Bond à la Française est tellement suffisant et donneur de leçons que c'est lui-même qui attise la haine. On aura donc compris que derrière cette première couche de comédie hilarante se cache une critique de la société occidentale et du colonialisme.